13 août 2006 !!!

En direct d'Ugine et en exclusivité

L'avant-match

Jean-Yves, Delphine et Lison sont les premiers à débarquer vers 17 h 30, à peine un quart d'heure avant l'arrivée de la délégation officielle : la voiture Bigorne-Poinsard, avec le patriarche pour co-pilote. A priori, Marie-Claude et Martial arriveront demain matin, d'après vox populi.

Il fait un temps pourri à Ugine, si pourri que les Congolais se prennent à rêver à leur pays ! Qu'importe : la bière-pression est là pour remonter le moral, et si la terrasse est trop froide pour honorer les invités, le salon s'en chargera bien. La Blanquette de Limoux complète harmonieusement les colorations rougeâtres des premières joues avinées...

Le Papy et la Mamie vont dormir dans le même lit, ça s'arrose ! Enfin, façon de parler... La Mamie a bien pensé à ses boules quiès ; quant au Papy, il a renoncé à emporter ses préservatifs, préférant que la Mamie prenne la pilule, pour des raisons de commodité bien compréhensibles...

La tapenade, le guacamole et le tzatziki ayant préparé le terrain, on s'apprête à s'envoyer un pâté lorrain ; du coup, la suite du rapport attendra bien, je m'en vais aller le goûter !

A suivre...

Le premier repas, ponctué de salades diverses, de vin rosé, de pâté lorrain, de fromage et de vin rouge s'est déroulé dans une ambiance, disons, ... gueularde ! Un volume sonore incroyable, de quoi ne pas nous faire regretter la terrasse, qui nous aurait conduits tout droit au tapage nocturne, flics à l'appui !

Deux mots sur les pièces rapportées (Delphine et Tania) : même pas repris de pâté lorrain, les cons-là ! Et le pire, c'est qu'au moment du dessert, lorsque la conversation a glissé sur les différents types de pets de la famille (les sonores, les odorants, etc.), elles ont même pas voulu parler de leurs pratiques personnelles !

Moi je dis qu'y a d'l'abus : elles font rien pour s'intégrer, les bonnes-femmes-là ! Ok je sors

Quant au pôr'homme, celui-là, faut qu'on fasse une enquête, car c'est comme l'Arlésienne : tout le monde en parle, mais personne ne le voit !

Ah, au fait, au passage : on commence à évoquer un certain 15 août 2008, même si la Mamie dit qu'elle veut pas en parler, tout ça, tout ça... Le Papy, quant à lui, ne fait qu'y penser ! Il prévoit déjà entre 80 et 100 personnes, mais ne le dites à personne, c'est une surprise...

A suivre

L'anecdote du réveil : le Papy a dormi dans le salon ; il a bien essayé le canapé, mais il manquait un bon mètre de large pour qu'il soit à son aise, du coup il a repris sa position "sieste" dans le fauteuil pour la nuit. Mais le mieux, c'est quand même qu'à son réveil (alors que la moitié de la maison prenait le petit déj' et le regardait en rigolant), on l'a vu arborer un magnifique liseré de dentelles sur son maillot de corps, et ledit maillot de corps lui arrivait 10 cm au-dessus du nombril : IL AVAIT MIS UN MAILLOT DE LA MAMIE !!! Comme l'a très bien dit Jean-Yves, maintenant la Mamie a un maillot de corps en moins mais une chemise de nuit en plus !

A suivre

Joseph et sa copine Anne-Laure sont arrivés sans casse dans le courant de la nuit (certains ne l'ont constaté que le matin car ils avaient déjà fermé boutique le soir ! ).

Derniers arrivés : Marie-Claude et Martial vers midi... Et le temps, toujours aussi pourri : on avait commandé le soleil, on s'est fait arnaquer !

Le jambon a bien cuit pendant 5 heures, il était délicieux, surtout avec ses sauces aux champignon et au poivre vert. Le rosé de Gigondas et le rouquin du Lubéron étaient pas pourris non plus...

Là, c'est le dessert et ça commence à chanter la Mère Blaise. On ne désespère pas de faire parler les grands-parents sur leur généalogie : il faut qu'on ait le fin mot sur ce sacré pôr'homme !

A suivre

J'ai réussi à soutirer la généalogie aux grands-parents, entre 2 apéros. Seul problème : j'arrive pas à l'entrer sur le forum ; je réessayerai plus tard.

Comme prévu, on a passé le plus clair de la journée d'hier à table, à se gaver comme des oies et à pas pouvoir mettre un orteil dehors tellement ça caillait.

La maison sonne déjà un peu plus creux maintenant : Jean-Yves et Delphine, Joseph et Anne-Laure, Marie-Claude et Martial sont repartis vers d'autres horizons.

Une grande partie de la clique restante est partie chercher des escargots au col de l'Arpette ; nous, on a préféré rester : il fait trop froid, et de toute façon, on en trouve sur Internet, des escargots, alors...

A suivre

On approche de la fin, et pour mettre un peu d'action, y a eu une belle connerie de faite !

Au menu, c'était raclette, ce soir, et j'étais censé acheter la charcuterie à Géant pendant que ma mère prenait le fromage à Leader Price. Moi j'ai fait mon boulot, mais y a dû y avoir quiproquo : personne n'a pris de fromage... On s'en aperçoit à 8 h 25. Pas grave : la mère file à Géant, elle a encore le temps. Ben non, pas de bol, Géant, ça fermait à 8 h 30 et pas à 9 h ! Bon tant pis, ce sera patates-charcuterie...

Au passage, mon père dit à ma mère : "Ah la con-là, quand elle fait une connerie, elle veut jamais la reconnaître !" (sauf qu'elle l'avait reconnue, j'suis témoin...) Et le Papy qui lui balance à la figure : "Tais-toi donc, la plus grosse connerie qu'elle ait faite, c'est de te choisir !"

Chouette ambiance, heureusement qu'on n'est pas susceptible, dans cette famille !

L'innocente victime

C'était un simple jambon qui ne demandait rien à personne. Il aurait voulu vivre sa vie de jambon, en rôtissant bien tranquillement à l'abri des gêneurs, confortablement empalé sur sa broche.



Mais voilà, certains étaient jaloux de son bonheur ; ils se mirent en tête de venir régulièrement l'asticoter pour combler leur oisiveté. Et que je te pique pour voir si t'es assez cuit ; et que je te badigeonne de sauce grasse ; et que je te crâme un côté en oubliant de faire tourner la broche. Sa vie devenait un enfer.



Loin de se lasser, les gêneurs décidèrent d'intensifier son martyre : ils le confièrent au redoutable Gilbert-le-Boucher : là où il passe, les jambons ne repoussent plus. Se lèchant d'avance les babines à l'idée de torturer une aussi belle victime, il entreprit aussitôt de le découper en tranches. Pire : il y prit tant de plaisir qu'il décida d'en garder un peu pour plus tard en décrétant qu'il n'était pas tout à fait cuit et qu'il fallait le remettre sur sa broche. Le malheureux jambon, déjà mutilé, agonisant, allait devoir patienter, en attendant le supplice final...



Jugeant enfin que leur victime avait eu [son] comptant de gnons
Ces furies, comme outrage ultime, en retournant à leurs oignons
Ces furies, à peine si j'ose le dire tellement c'est bas,
auraient même confié au Père Jeannot le soin de faire disparaître toutes les preuves du forfait qui venait d'être commis, lequel s'exécuta non sans rechigner, lui qui d'ordinaire n'est pas très enclin à manger de la viande, qui plus est avec les doigts...



C'est ainsi que disparut le plus beau jambon qui eut été donné de voir ; il se murmure même que ce jour-là, il fut accompagné de sauces au poivre vert et aux champignons et que, le soir même, on retrouva quelques restes froids, égarés entre des feuilles de salade verte et quelques cornichons compatissants...